Ce que les cliniciens doivent savoir à propos du cannabis


Un homme avec une barbe souffle un nuage de fumée

Vous vous dites peut-être que la question du cannabis ne vous concerne pas tellement, étant donné que vos clients ou patients ne présentent généralement pas de problèmes de dépendance aux substances ou encore que le domaine des addictions n’est pas votre spécialité. Mais peut-être faites-vous erreur. En effet, saviez-vous que 40% de la population générale rapporte consommer régulièrement du cannabis? Cela veut dire qu’une partie de vos clients ou patients consomme cette drogue ou l’a consommée auparavant, d’où l’importance de se familiariser sur ce sujet. Cela d’autant qu’il y a encore beaucoup de confusion quant aux effets du cannabis. D’une part, il est parfois présenté comme remède miracle. On l’utilise d’ailleurs comme analgésique pour les personnes atteintes de cancer, ou comme antispasmodique pour celles et ceux atteintes de maladies telles que la maladie de Parkinson et la sclérose en plaque. Parfois encore, il peut être utilisé comme antidépresseur ou anxiolytique. A l’inverse, il peut aussi augmenter la gravité des symptômes chez les personnes atteintes de schizophrénie et plusieurs études ont démontré qu’il peut être lié à des problèmes importants tels que la dépression et l’anxiété…

Selon Dre. Louise Nadeau, professeure émérite à l’Université de Montréal, il est important de mieux comprendre comment le cannabis devrait être consommé et quels sont les moyens les plus sains de le faire. Toujours selon cette experte, c’est en effet la dose et le mode d’utilisation qui peuvent en faire un remède ou un poison. Ceci serait encore plus important pour les jeunes de 15 à 25 ans puisque c’est à cet âge qu’il y a « recolonisation des cellules » dans le cerveau. Ceci signifie que le cerveau connaît à ce moment un développement important à partir de cellules souches situées à la base de notre cou qui viennent repeupler le cerveau, en commençant d’abord par les régions du cerveau responsables de l’émotion et en finissant par les régions liées aux fonctions exécutives, comme par exemple la prise de décision. Or, il a été démontré que la consommation régulière de cannabis chez les adolescents a des effets sur cette « recolonisation » du cerveau. En tant que clinicien, il est ainsi important d’évaluer s’il y a eu  consommation précoce et régulière chez vos clients ou patients, car cette consommation précoce pourrait expliquer certains symptômes présents chez vos clients comme le manque de motivation, ou les problèmes d’attention, de mémoire et d’apprentissage. De plus, la recherche démontre un lien entre le cannabis et les jeunes vulnérables à la psychose. En effet, il y aurait une augmentation de la gravité des symptômes chez les personnes atteintes de schizophrénie.

Pour en savoir plus, prenez la formation en ligne réalisée par Dre. Louise Nadeau, vous apprendrez tout ce qu'il faut savoir à propos du cannabis !

Gabrielle Ciquier, M.Sc.

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